mardi 25 mars 2008

Wwoofing : 2ème expérience !

Milles excuses pour ce long silence, mais les moyens de communication étaient assez réduit là où nous étions – à savoir dans la vallée de Kauaeranga, près de Thames, dans la Péninsule des Coromandels (encore…).

Nous y sommes restés une bonne semaine. Au programme, mauvaises herbes à arracher (les « gorses », genre de jonc plein de grosses épines) et surtout, des châtaignes, des dizaines de kilos à ramasser tous les jours. Et il y a plein de truc chiant avec les châtaignes : elles font partie des rares fruits à ramasser par terre (c’est bas, le sol, surtout pour Jeff, pendant 4 heures) ; elles ne sont pas toujours sorties de leur bogue quand elles sont au sol ; il faut donc les ouvrir d’un coup de pied bien sec, puis se planter plein de piquants dans les doigts pour pouvoir les récupérer (pas de gants, bien sûr, sinon on n’arriverait pas à les attraper, ces fichues châtaignes) ; enfin, il faut croire que les châtaigniers prennent un malin plaisir à nous lâcher sur le dos leurs plus gros bogues, bien lourds, bien piquants… bien douloureux quoi ! Bref, on n’est pas mécontent d’en avoir fini avec les châtaignes, et promis, on ne rallera plus jamais devant le prix d’un kilo de ces noix dans les supermarchés….

Mais pour le reste, ce Wwoofing s’est bien passé !

Nous étions chez Harry l’Irlandais et sa femme Jeanette Fritzsimmons (elle est co-leader du parti vert néo-zélandais, présente au parlement donc on l’a peu vu ; mais c’est drôle de ce dire qu’on a fait du jardinage chez l’homologue de Dominique Voynet !!).

Harry et son super petit tracteur rouge qui passe partout !

L’endroit était très beau. Nous logions au milieu des moutons (environ une centaine) et des vaches (une bonne dizaine). Et comme voisins de chambre, nous avions des possums, jolies petites bêtes à fourrure (assez proches cousines des furets et hermines), considérées ici comme une véritable catastrophe écologique. Les possums ont été introduits par l’homme ; ils se sont multipliés en Nouvelle-Zélande, devenant de véritables prédateurs pour les oiseaux et les plantes endémiques de ce pays. Tant est si bien qu’aujourd’hui, tous les néo-zélandais mènent une lutte acharnée contre ces bestioles. Les écraser sur la route est même considéré comme un acte civique…

1- Depuis l'intérieur de notre "maison"

2- Un possum ; désolés, nous n'avons pas mieux comme photo...

3- Les vaches nous bloquent l'accès à nos toilettes 4 étoiles !!

Parmi les « plus » du coin, un joli et vaste trou d’eau dans la rivière ; les petits perroquets qui viennent nous rendre visite ; des pommes succulentes en libre service ; et l’odeur des vaches couchées devant la porte, le matin, au réveil. Ah, c’est beau la campagne....

1-Petite baignade dans la "piscine"
2- Un perroquet, dans l'arbre juste devant notre porte !

Nous avons quitté Harry et Jeanette jeudi 20 mars, pour retrouver Norman et Monika, à Hamilton.

1 commentaires:

Unknown a dit…

Vu qu'en France le Possum n'est pas (encore) un fléau, pouvez vous m'en ramener un ? ça en fera un de moins en Nouvelle Zélande et puis comme ça Mousse aura un ami poilu !!!
Bon sur ces bétises je vous laisse a vos chataignes....
PS: c'est trop beau, je sais je me répète mais quand même vos photos font réver

 

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