mardi 25 mars 2008

Norman


Et oui, nous l’avons retrouvé !! Avec Monika, il est maintenant l’heureux propriétaire d’une maison avec un grand jardin dans Hamilton. Mais il y a du travail pour finaliser le tout. Nous leur avons donc donné un petit coup de main lors de ce long WE pascal (le vendredi et le lundi sont fériés).

Norman n’a pas trop changé. Enfin, la barbe a quand même sérieusement raccourci…

Aujourd’hui, nous cherchons un nouveau wwoofing dans le coin d’Hamilton, afin de profiter un peu plus longtemps de Norman, sans trop squatter chez lui… !




Pique-nique dans le jardin de Norman et Monika

Les Pinacles

Harry et Jeanette nous ont « abandonné » la durée d’un week-end ; libres de faire ce que nous voulions ! Nous avons donc chaussé nos gros godillots, préparé notre pique-nique, et profité du beau temps pour réaliser une sacrée rando : la montée des Pinacles.

Le chemin reprend l’ancien parcours réalisé pour l’exploitation du kauri. Ils étaient (sont ??) vraiment fous ces kiwis : ils ont taillé dans la pierre des centaines de marches et pavé plusieurs kilomètres afin de faciliter l’exploitation du bois. Ils ont même mis en place une voie ferrée le long d’une pente impressionnante, afin de faire descendre dans la vallée les énormes morceaux d’arbres.

Les Pinacles sont un ensemble de sommets, apparus il y a 4 millions d’année. A cette époque, l’activité volcanique était impressionnante dans les Coromandels ; puis elle a cessé. Les volcans se sont érodés. Il n’en reste aujourd’hui que les bouchons de lave solidifiée, qui forment les Pinacles.

La dernière demi-heure de marche a été assez éprouvante : plus de 600 marches en bois pour parvenir au sommet. La pente était raide et le soleil chaud… Mais la vue au sommet était à couper le souffle !!

Spéciale dédicace à Jérôme !


Non, tu n’es pas l’inventeur du vélo électrique. Ils en ont ici aussi. Prêt pour le tester à la sortie du Barberousse ?

Celui-ci date un petit peu. Il a été exhibé lors d’une fête à Thames, en souvenir de l’ancien temps (retour au début du 20ème siècle). Ce jour-là, tout Thames était de sortie, chacun vêtu de ses plus vieux atours, les vieilles voitures bien reluisantes. On ne vous avez pas promis un retour en arrière en arrivant dans la Péninsule des Coromandels ?! C’est chose faite !






Wwoofing : 2ème expérience !

Milles excuses pour ce long silence, mais les moyens de communication étaient assez réduit là où nous étions – à savoir dans la vallée de Kauaeranga, près de Thames, dans la Péninsule des Coromandels (encore…).

Nous y sommes restés une bonne semaine. Au programme, mauvaises herbes à arracher (les « gorses », genre de jonc plein de grosses épines) et surtout, des châtaignes, des dizaines de kilos à ramasser tous les jours. Et il y a plein de truc chiant avec les châtaignes : elles font partie des rares fruits à ramasser par terre (c’est bas, le sol, surtout pour Jeff, pendant 4 heures) ; elles ne sont pas toujours sorties de leur bogue quand elles sont au sol ; il faut donc les ouvrir d’un coup de pied bien sec, puis se planter plein de piquants dans les doigts pour pouvoir les récupérer (pas de gants, bien sûr, sinon on n’arriverait pas à les attraper, ces fichues châtaignes) ; enfin, il faut croire que les châtaigniers prennent un malin plaisir à nous lâcher sur le dos leurs plus gros bogues, bien lourds, bien piquants… bien douloureux quoi ! Bref, on n’est pas mécontent d’en avoir fini avec les châtaignes, et promis, on ne rallera plus jamais devant le prix d’un kilo de ces noix dans les supermarchés….

Mais pour le reste, ce Wwoofing s’est bien passé !

Nous étions chez Harry l’Irlandais et sa femme Jeanette Fritzsimmons (elle est co-leader du parti vert néo-zélandais, présente au parlement donc on l’a peu vu ; mais c’est drôle de ce dire qu’on a fait du jardinage chez l’homologue de Dominique Voynet !!).

Harry et son super petit tracteur rouge qui passe partout !

L’endroit était très beau. Nous logions au milieu des moutons (environ une centaine) et des vaches (une bonne dizaine). Et comme voisins de chambre, nous avions des possums, jolies petites bêtes à fourrure (assez proches cousines des furets et hermines), considérées ici comme une véritable catastrophe écologique. Les possums ont été introduits par l’homme ; ils se sont multipliés en Nouvelle-Zélande, devenant de véritables prédateurs pour les oiseaux et les plantes endémiques de ce pays. Tant est si bien qu’aujourd’hui, tous les néo-zélandais mènent une lutte acharnée contre ces bestioles. Les écraser sur la route est même considéré comme un acte civique…

1- Depuis l'intérieur de notre "maison"

2- Un possum ; désolés, nous n'avons pas mieux comme photo...

3- Les vaches nous bloquent l'accès à nos toilettes 4 étoiles !!

Parmi les « plus » du coin, un joli et vaste trou d’eau dans la rivière ; les petits perroquets qui viennent nous rendre visite ; des pommes succulentes en libre service ; et l’odeur des vaches couchées devant la porte, le matin, au réveil. Ah, c’est beau la campagne....

1-Petite baignade dans la "piscine"
2- Un perroquet, dans l'arbre juste devant notre porte !

Nous avons quitté Harry et Jeanette jeudi 20 mars, pour retrouver Norman et Monika, à Hamilton.

 

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