lundi 27 octobre 2008

No Wiwi ahau

Il y a de cela 15 jours, j’ai passé une journée dans le Marae (maison communautaire) de l’une des tribus maori proches de Wellington. La journée était dédiée aux services sociaux de la collectivité locale et le marae était à cette occasion ouvert à tout le monde.


Des visages, des figures

Je m’y suis rendue avec trois de mes « camarades de classe de maori », Brancka, Kay et Sabrina. Je passe sur les détails de la journée, elle fût bien trop remplie ! Mais voici en images les points forts de la célébration :

Différents groupes de jeunes ont fait des démonstrations de haka (danse) et de lutte traditionnelle au bâton. Les chants maoris sont habituellement très doux (ôtez vous de la tête les cris des rugbymen…), à plusieurs voix et accompagnés à la guitare. Les expressions corporelles – notamment celles véhiculées par le visage et les mains – sont aussi importantes que la mélodie ou les paroles.

1- Toutes petites, et déjà sûres de leurs gestes et de leurs voix

2- haka guerrier

3- affrontement au bâton

Certaines danses nécessitent l’utilisation de Poi (petits pompons tenus au bout d’une ficelle). Bien avant que les pompom girls ne débarquent dans les stades, ces danses permettaient aux femmes maoris de développer leur dextérité, la force de leurs bras et leur capacité à danser de façon parfaitement coordonnée (les Poi sont frappés régulièrement et marquent le rythme de la chanson ; pas le droit à l’erreur donc…).

A l’heure du repas, nous avons tous partagé le Hangi, repas traditionnel Maori. Le Hangi est un ensemble de morceaux de poulet, agneau, pomme de terre, kumara (la patate douce maori), courgette et de pain farci aux herbes. Le tout est cuit à la vapeur pendant des heures, dans un trou creusé dans le sol, grâce à des braises chaudes. A moins d’être invité par une communauté maori, il est presque impossible de déguster ce plat en Nouvelle Zélande…

Le hangi, façon moderne en barquette alu, mais quand même cuit dans la terre

L’après-midi, séance maquillage… J’ai eu le droit à mon tatouage maori traditionnel (pour les femmes, seules les lèvres et le menton sont tatoués). Les paillettes ne font pas partie de la tradition, mais que voulez-vous, c’était jour de fête !

Ok, je fais pâle figure à côté des Vrais...

Enfin, pour clore la journée, nous avons eu le droit à la visite de Piri Weepu, arrière dans l’équipe de All Blacks et fierté locale. En bonnes vraies-fausses groupies, Brancka et moi avons eu le droit à notre photo souvenir…


Piri, Brancka et moi

PS : une récompense pour celui capable de me traduire le titre...

 

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